Elle avait un peu plus d’un an quand son père lui ramena un jouet à l’effigie d’un bébé chimpanzé qui marqua les prémices d’une vie entière passée avec ces primates.

Jane Goodall qui vient de s’éteindre était une pionnière dans les recherches sur les rapports humain-animal et s’investit toute sa vie dans la préservation de la vie animale sauvage d’Afrique.

Elle a créé The Jane Goodall Institute
pour la préservation de sanctuaires, parcs nationaux et réserves situés en Afrique en s’appuyant sur les communautés locales et en améliorant la vie des habitants, des animaux et de leur environnement.

La sensibilisation des plus jeunes au fragile équilibre entre les hommes, les animaux et la nature est également au cœur du projet de l’institut.

Toutes nos crises, qu’elles soient climatiques ou géopolitiques, sont liées au fait que nous sommes aujourd’hui déconnectés de notre planète.

Jane partageait il y a quelques années dans un livre écrit avec Valentin Pringuay les idées et les personnes qui pourraient nous permettre de nous reconnecter avec cette nature d’où nous venons et sans laquelle nous ne pourrons survivre. À (re)lire d’urgence (en commentaire).

Jane est une icône de la protection animale et de la préservation de notre environnement, et donc de notre espèce qui s’est un peu égarée.

Jane nous montrait le chemin d’une sérénité à retrouver.

Qu’elle repose en paix.