Diplômée d’école de commerce, puis consultante en organisation et en systèmes d’information, Maud Sarda a bifurqué il y a plus de dix ans.
Elle incarne aujourd’hui le combat pour une réelle prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux.
Elle porte dans cet objectif une nouvelle forme de commerce, plus respectueuse de l’humain et de la planète.
À la tête de la coopérative Label Emmaüs qu’elle a cofondée, elle développe avec ses équipes une plateforme de vente en ligne de produits d’occasion (de la high tech à l’électroménager reconditionnés, en passant
par la déco, les vêtements, les livres…).
Face à la destruction et à la raréfaction des ressources naturelles, à l’impact généré par leur transformation et par les déchets liés à notre consommation, il est en effet aujourd’hui impératif d’arrêter de toujours produire plus.
Et de recourir davantage à la seconde main.
Autre enjeu de ce siècle à côté de l’enjeu climat et biodiversité : la lutte contre les inégalités.
Grâce à l’activité générée par ce site de e-commerce écologique, de nombreuses personnes sont employées en contrat d’insertion en lien avec différentes missions : tri, manutention, renseignement des bases de données…
« Une deuxième vie pour les objets, une deuxième chance pour les femmes et les hommes et un bel avenir pour la planète » affirme Maud.
Maud est aujourd’hui à la pointe du combat contre la fast fashion qui détruit la planète et exploite sa main-d’oeuvre.
Elle fait partie de celles et ceux qui réclament une loi anti fast fashion, maintes fois promise mais toujours pas votée.
Maud appelait également récemment à l’occasion du salon du livre à acheter uniquement nos livres en local et sur des alternatives solidaires comme Label Emmaüs face aux géants du numérique qui écrasent tout sur leur passage.
Maud rappelait également que 700 millions de personnes vivent en situation d’extrême pauvreté dans le monde.
Et qu’il fallait d’urgence « inventer un protectionnisme social et écologique, intelligent, ciblé, capable de préserver à la fois notre économie, nos emplois et savoirs faire locaux, tout comme notre environnement ».
Remettons l’économie au service de l’humain !
Merci et bravo Maud !