Françoise Pouillet

Françoise s’approche de la retraite et elle a fait toute sa carrière au service des autres, et notamment des enfants maltraités.

D’abord éducatrice, elle s’est formée progressivement pour en arriver à la direction d’établissement.

Elle côtoie depuis si longtemps ce qu’il y a de pire au monde : des enfants victimes de la misère sociale, battus, agressés sexuellement…

Elle met tout en œuvre pour leur être utile, pour leur permettre de se construire et de croire en l’avenir malgré l’horreur.

Elle voit des choses terribles. Mais elle garde cette joie de vivre sans laquelle elle ne serait pas aussi bonne dans son métier. Elle rayonne. Il se dégage d’elle quelque chose de rassérénant, de magique.

On se dit, particulièrement dans la période qu’on vit, qu’il faudrait lui confier les affaires du monde.

D’ailleurs quand elle parle de la retraite qui se rapproche à grand pas – même si elle va encore prolonger un peu… – elle dit qu’elle veut faire de l’humanitaire.

Nous devons dans notre société inverser la tendance et montrer davantage le beau que le laid. Montrer ces héros et héroïnes du quotidien qui transforment le laid en beau. Pour que toute notre société s’en inspire.