Il a eu le grand courage de briser le tabou de la santé mentale et de parler de sa bipolarité.
Le journaliste Nicolas Demorand prend en ce moment la parole publiquement sur ce sujet si important et tellement peu évoqué aujourd’hui encore dans notre société.
À l’occasion de la sortie d’un livre où il raconte sa maladie, il offre une exposition à ces fragilités.
C’est aussi un appel à des politiques publiques engagées au nom de cette vulnérabilité.
Une vulnérabilité qui n’interdit pas forcément le dépassement de soi comme Nicolas peut le démontrer au travers d’activités professionnelles exigeantes.
Mais les conséquences pour soi et pour celles et ceux qui nous entourent peuvent être terribles en cas de déni.
41 % des Français déclarent avoir été déjà affectés par un problème de santé mentale au cours de leur vie.
Pourtant le sujet est encore largement tabou et les stéréotypes nombreux, par exemple :
« les personnes atteintes de troubles psychiques sont dangereuses », « la santé mentale est une mode », « c’est une manière pour certaines personnes d’attirer l’attention »…
Et c’est souvent la honte qui en découle, dont parle très bien Nicolas, qui empêche un grand nombre de personnes de se faire aider.
Il n’y a pas de honte à en parler et à être accompagné. Bien au contraire. C’est courageux, et important.
Bravo Nicolas pour l’exemple !