Alice Milliat

Les femmes ont été exclues des premiers Jeux olympiques en 1896, conformément à la vision de Pierre de Coubertin. Il considérait que les femmes devaient rester des spectatrices, reflétant les préjugés de son époque sur la féminité et le sport.

Alors ça vaut sans doute la peine de reparler d’Alice Milliat à l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un tournant se produit grâce à Alice, championne d’aviron, qui fonde en 1917 la Fédération des sociétés féminines sportives de France.

Face au refus du CIO d’intégrer les femmes, elle organise en 1921 les premiers Jeux mondiaux féminins à Monte-Carlo. La Fédération sportive féminine internationale (FSFI) voit le jour la même année, sous sa présidence.

Grâce à ses efforts, les « Jeux mondiaux féminins » de 1926 rencontrent un succès tel que le CIO introduit cinq épreuves féminines d’athlétisme aux JO de 1928 à Amsterdam.

Ce fut le début de l’inclusion des femmes aux JO, marquant une étape historique pour le développement du sport féminin.