En pleine campagne présidentielle debut 2022 et alors que la crise écologique occupait en moyenne moins de 3% de l’espace médiatique et était la grande absente du débat public, Eva Morel ⏱ décide de cofonder l’association QuotaClimat ⏱.

QuotaClimat interpelle sur la nécessité d’un traitement médiatique à la hauteur de la crise écologique.

Les médias ont un rôle déterminant à jouer dans la perception de cette crise par la population en promouvant de nouveaux imaginaires compatibles avec les limites planétaires.

Les journalistes doivent transmettre de la confiance, de façon non-anxiogène, et traiter tant des conséquences que des solutions pour favoriser l’action et non le repli.

Si certains médias commencent à aborder parfois la complexité du problème, en mettant l’accent par exemple sur notre dépendance aux énergies fossiles et la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère, on a pu aussi voir récemment une multitude de reportages entiers, en heure de grande écoute, sur l’engouement des Français pour le Black Friday, sans rien dire de l’impact environnemental de la surconsommation. 🙄

🤔 C’est comme si le sujet environnemental était évoqué ponctuellement, mais jamais intégré et pris en compte dans le traitement quotidien de l’information.

Aujourd’hui, le constat est glaçant. En 2023, 39% des Français sont climatosceptiques. Les citoyens ont de moins en moins confiance dans les informations qui circulent sur le dérèglement climatique.

Le GIEC rappelle que les médias jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions, la compréhension et la volonté du public à agir vis-à-vis du changement climatique

Alors QuotaClimat agit chaque jour, sur les réseaux sociaux mais pas que, à faire rentrer l’urgence écologique dans l’agenda médiatique.