Geneviève Callerot, l’une des dernières résistantes françaises, nous a quittés récemment à l’âge de 108 ans.
Geneviève et sa famille ont notamment aidé plus de 200 personnes à passer en zone libre.
De la Dordogne occupée, ils ont fait passer des juifs et toute personne qui voulait entrer en zone libre, à quelques kilomètres de leur maison.
Après la guerre, elle s’installa dans une ferme en polyculture avec son époux. A la retraite elle se mit à l’écriture et publia six romans.
« Elle était intarissable et aimait partager son histoire avec les collégiens de la commune », a déclaré le maire de sa commune en Dordogne, décrivant « une personnalité forte, aux yeux rieurs et curieux des autres… À 95 ans. elle allait encore labourer avec son tracteur ».
Dans son dernier livre elle retraçait la vie d’une famille en Dordogne pendant l’Occupation, à travers les centaines de lettres échangées entre les membres de la famille.
« L’écriture, c’est ma manière de témoigner, de laisser une trace » disait-elle.
Reposez en paix Geneviève.