Mari et femme, chacun a remporté l’or lors de Paris 2024 et leur joie a fait le tour du monde.

Hunter Woodhall a remporté le 400 mètres aux Jeux Paralympiques tandis que Tara Davis-Woodhall est devenue championne Olympique du saut en longueur.

Né avec une malformation congénitale des membres, Hunter a été amputé des deux jambes à seulement onze mois.

Harcelé à l’école du fait de son handicap, le jeune garçon arrive à se construire en pratiquant plusieurs sports à l’aide de prothèses.

Il finit par se spécialiser dans l’athlétisme. « C’était juste moi contre la montre et j’ai trouvé ça apaisant et excitant. Cela ne tenait qu’à moi de m’améliorer ».

Hunter et Tara s’étaient rencontrés lors d’un meeting, « et depuis nous mangeons, nous respirons et nous dormons chaque jour ensemble » racontait Tara récemment.

Tara a eu le courage après sa victoire de raconter les épisodes de sévère dépression qu’elle a connu ces dernières années insistant sur l’importance que l’on doit individuellement et collectivement accorder à la santé mentale dans nos sociétés :

« Le bien-être mental signifie tout pour moi, sur un plan personnel, simplement parce que j’ai moi-même affronté des difficultés liées à la santé mentale. Aujourd’hui, je suis heureuse, et cela compte plus pour moi que tout au monde, bien plus qu’une médaille d’or ».

Les deux champions voient aussi leur histoire comme un symbole : « Tara est une femme de couleur. J’ai un handicap. Nous voulons que les gens savent que, qui que vous soyez, quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, c’est « Ok » et c’est ce qui vous rend spécial et unique », a ainsi insisté Hunter.