Katherine Heigl

L’actrice Katherine Heigl est revenue il y a quelque temps sur la mort de son frère Jason : il y a bientôt 40 ans il décédait à l’âge de 15 ans après un accident de voiture, ses parents avaient décidé de faire don de ses organes.

« Ils ont donné ce qu’ils pouvaient parce qu’ils savaient non seulement que c’était ce que Jason aurait voulu mais parce qu’ils ne voulaient pas que quelqu’un d’autre souffre s’ils pouvaient l’empêcher. Ma mère dit toujours que ce n’était pas la chose la plus facile à faire mais que c’était la bonne ».

Lors d’un anniversaire de la mort de Jason, l’actrice ajoutait : « je nous implore tous de ne pas faire ce qui est facile mais ce qui est bien, et de devenir un donneur d’organes. La mort est inévitable. Des tragédies arrivent. Mais aucun de nous n’est seul dans cette situation. Du moins c’est ce que Jason m’a appris. »

C’était récemment la journée mondiale du don d’organes et de la greffe.

En France le principe est celui du consentement présumé après la mort. Chaque personne est considérée comme donneuse sauf si elle a exprimé son refus sur le registre national des refus.

Il est néanmoins préférable d’informer ses proches de notre souhait de donner nos organes pour s’assurer que cette volonté soit respectée, car les familles sont consultées pour confirmer que le défunt n’avait pas d’opposition. Pour les mineurs décédés, la législation exige un consentement des parents.

La pénurie d’organes reste forte, avec de nombreux patients en attente chaque année, certains décèdent faute de greffe.

La sensibilisation et les échanges familiaux sont essentiels pour encourager le don et sauver davantage de vies.