Chaque jour des français•es réalisent des actions incroyables et les médias seraient bien inspirés d’en parler davantage pour sortir de cet individualisme ambiant.
Il y a quelques mois c’était Maëlys, jeune gendarme volontaire de 18 ans de la compagnie de Point-de-Claix, qui sauvait la vie d’un nourrisson.
Elle s’était rendue au domicile de particuliers qui avaient alerté les secours car leur bébé s’était étouffée et ne respirait plus.
Accompagnée de ses collègues, arrivés les premiers sur place, Maëlys avait pratiqué les gestes de premiers secours et avait ramené l’enfant à la vie.
Le bébé qui s’appelle Maissaa n’a alors que treize jours, et vient de sortir de la maternité deux jours plus tôt, née prématurément avec sa sœur jumelle.
Maëlys raconte : « Elle était allongée sur une table basse, toute bleue, elle ne respirait plus… Thomas avait les pompiers au téléphone qui le guidaient, mais je savais exactement quoi faire, je connaissais les gestes de premier secours. »
Sans hésiter une seconde, faisant preuve de beaucoup de sang-froid, la gendarme met le bébé sur son avant-bras et lui tape dans le dos cinq fois. « Au moment de commencer le massage cardiaque, j’ai entendu un long souffle, se souvient-elle. Maissaa était sauvée. »
Maëlys a été jeune sapeur pompier volontaire dès 13 ans. Elle connaissait les gestes qui sauvent et qui devraient davantage être appris dans notre société.
Maëlys recevait récemment des mains du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, dans la cour des Invalides à Paris, la médaille d’or de la Défense nationale.
Il y a tellement de personnes formidables, mettons-les en avant pour créer un cercle vertueux et donner au plus grand nombre l’envie de s’engager.