Marguerite est intervenue un jour d’octobre 2025 pour sauver une jeune femme victime d’une tentative de viol dans le RER.

Marguerite entend des hurlements, elle comprend vite que la personne est en danger. Elle monte alors à l’étage du RER et voit un homme allongé sur Jhordana, une jeune brésilienne.

Marguerite crie alors pour attirer l’attention de l’homme qui se redresse permettant à la jeune femme de fuire. Marguerite place alors Jhordana derrière elle pour la protéger, repoussant l’agresseur en lui parlant et en le filmant :

« Je savais qu’il y avait des mots à ne pas utiliser pour ne pas énerver davantage l’agresseur. Donc j’ai gardé un ton assez neutre, tout en lui offrant une porte de sortie : descendre du train. »

Une amitié est néée entre les deux femmes qui se sont revues (voir article en commentaire).

« C’est dans ma nature de porter secours à autrui. Je ne pouvais pas rester passive alors qu’une jeune femme se faisait agresser. » déclare Marguerite qui est par ailleurs directrice d’un établissement scolaire et présidente d’un centre d’hébergement d’urgence pour personnes sans domicile.

« Quand quelqu’un est en danger, il faut réagir. Trois secondes de courage peuvent suffire à sauver une vie… Mais trop souvent, ce sont les trois secondes de peur qui l’emportent. » conclue-t-elle.

Un immense bravo à Marguerite pour son sang-froid et sa détermination.